Bad Cat ou "Un sauvageons en cage"

La cage de Yozora était pile à l’entrée, au niveau de la vitrine, il était utilisé pour appâter le client comme d’autre Neïko comme lui. Il ne savait pas pourquoi c’était lui qu’on avait mis en vitrine…Peut être parce que les cages prés des vitrines sont les plus humiliantes. Yozora ne supportait pas de voir tous ces gens marchait devant lui, libre, tous ces gamins stupides qui venait se coller à la vitrine pour le voir, qui tapait bêtement contre celle-ci en croyant faire réagir le chaton.

Ca l’énervait au plus haut point. Il était torse nue, pied nu et il ne portait qu’un vieux pantalon de cuir. Il décida aussi de se rendre le moins attirant possible, de faire peur !^^ Il s’installa dans le coin de sa cage le plus éloigné de la vitrine, replia ses genoux sous son menton, enserra ses jambes de ses bras et se mit à lancer des regards noir aux passant, ses oreilles et sa queue hérissés, montrant clairement son agressivité.

Mais malgré cette face hargneuse qu’il se donnait, il était triste et perdu, voulant à la fois sortir d’ici mais en même temps y rester, comme ça il n’aurait pas de maître. Non… En fait il voulait surtout ne plus être ici, revenir quelques jours en arrière, sa mère serait encore vivante et ils seraient libre tous les deux…

Bien malgré lui, une larme silencieuse roula sur sa joue, ne lui faisant pas perdre pour autant son attitude agressive…Ne restait plus qu’à attendre qu’un humain débile veuille l’acheter…Il n’aurait alors plus qu’à s’échapper et il pourrait reprendre sa vie normal.

Yozora continuait de fixer les mômes avec son regard des plus noir. Si il n’y avait pas eu cette vitre si solide entre lui et eux…Enfin, avec des si….Après un certains temps, un homme arriva. Ce type inspirait tout sauf de la confiance et il ne respirait pas la joie non plus. Yozora avait vue une dizaine de types de ce genre défilé devant lui aujourd’hui…Mais celui-ci agit différemment. Il s’arrêta devant la vitrine, examina un instant le chaton et frappa un des gamins pour les disperser.

Le chaton trouva ça un peu étrange, mais il s’en fouttait, il faisait ce qu’il voulait, ce n’était pas son problème. Mais ça le devint quand le gars entra dans la boutique et le désigna. Le chaton n’avait même pas remarqué et c’est seulement quand le vendeur chercha à le sortir de sa cage qu’il revint sur terre, se mettant à miauler violemment en distribuant des coups de griffes sur tous ce qui passait, faisant apparaître de grande marque rouge sur les avant bras du vendeur. Mais ce dernier ne put se venger, son client le menaçant, aussi le petit homme aux allure de serpent ne fit rien et grommela juste dans sa barbe, massant ses bras meurtris sous les ricanement moqueur du chaton dont la queue balançait doucement dans l’air

Le type en noir s’approcha ensuite de lui et Yozora voulut lui offrir le même traitement…Mais il se rappela ensuite que si il se laissait faire, il sortirait d’ici et pourrait, par la suite, s’enfuir, donc il se calma un peu, léchant le bout de ses griffes, pour les nettoyer, se laissant mettre le collier et la laisse sans rien dire, affichant juste un petit sourire insolent, de même que son regard.

Yozora fut ensuite payé, ce simple geste l’énerva affreusement, il ne supportait pas l’idée qu’on puisse l’acheter, lui ! Il n’était pas comme tous ces stupide Neïko heureux d’être acheté, ceux qu’il appelait les « chat de salon » et qu’il méprisait tout autant que les humains. Mais malgré tout il ne dit rien, lançant juste un « hmpf » de désaccord.

Puis son « maître » le regarde de haut en bas et cette fois, le chaton ne put s’empêcher de lui lâcher, avec toute l’agressivité accumulée depuis quelques jours

« Qu’est-ce que tu regarde !? »

Et quand le type en noir voulut le traîner dehors avec la laisse, le chaton saisit cette dernière en miaulant furieusement, tirant sur la laisse et cherchant à la couper avec ses griffes et même ses crocs, ne supportant absolument pas ça. Il n’était pas un chien mais un Neïko errant ! Il avait sa fierté et ca, c'était au dessus de ses forces, il ne pouvait pas le supporter!

Le chaton fut légèrement vexé par le mouvement e tête du type en noir. Alors comme ça ses talents de comédiens n’étaient pas assez perfectionnés. Et en plus il passait pour un chat débile. Il émit un faible grognement contre lui, pestant silencieusement de sa propre bêtise.

Quand il avait demandé la raison du regard insistant de Yuki, ce dernier avait affiché une attitude aussi insolente que celle du chaton avant de lui répondre en le traitant au passage de stupide animal. Yozora entrouvrit la bouche, étonné de s’être fait ainsi insulter…Et sa réaction ne se fit pas attendre.

« Comment ça « stupide animal » ! Le seul débile ici c’est toi ! »

Le chaton préférât passer sous silence le reste de la phrase de Yuki. Malgré ses grand air de grand Neïko indépendant, il n’avait jamais couché avec personne et n’avait jamais réellement connu l’amour, quelque part le regard de Yuki le gênait plus qu’autre chose, le chaton le montrant en se faisant agressif.

Quand Yozora commença à s’attaquer à la laisse, Yuki balança une question des plus débile et en plus teinté d’ironie ! Le chaton avait un bout de laisse dans la bouche, tenant un autre bout d’une main alors que de l’autre il essayait de la couper. Il lança avec mépris, la laisse toujours en bouche.

« D’afrès toi ichiot. Tu réachirais comment toi à ma plache ? tss… »

Puis une menace tomba, celle d’être traité comme un chien. Hors du point de vue du chaton, c’était déjà le cas. Il lâcha la laisse et la « recracha », les bras ballants, son regard noir plongé dans celui de son maître, il faisait la gueule et le montrait clairement. En fait il donnait l’impression de vouloir saute à la gorge de Yuki à tout moment. Yozora tira sur son collier, penchant la tête sur le côté et demanda avec un ton des plus agressif

« Parce que ça c’est pas me traiter comme un chien peut-être ? »

Ca n’empêchât pas Yuki de tirer sur la laisse ce qui déséquilibra le chaton qui s’énervas encore, poussant à nouveaux un miaulement violent et sonore

« Arrête ça bordel ! Sa fait mal… »

Yozora baissa un moment les yeux sur le côté, remarquant qu’il s’était presque rabaissé à supplier Yuki de ne pas lui faire mal. Mais il e reprit vite et relança à nouveaux un regard digne d’un petit sauvage à Yuki.

Oui, Yozora s’énervait tous seul et beaucoup de maître le regardait de travers…Et même certains Neïkos soumis le regardais méchamment, se demandant pourquoi un sauvage comme lui était dehors et eux enfermé.

Yuki ne répondait plus et ça ne faisait qu’énerver le chaton, il n’aimait pas parler dans le vent…Finalement Yuki lui répondit sans agressivité et le chaton baissa sa garde…Et dans la seconde il se prit une grande claque. Sa joue devint rouge, mais il n’eut pas le temps de s’énerver qu’il se retrouva à quatre pattes.

Il essaya de se relever mais il n’était pas dans la bonne posture pour pouvoir se redresser, Yuki le maintenant au sol. Des gorilles arrivèrent et Yuki balança ses ordres avant de se remettre à tirer sur la laisse, après avoir resserré le collier pour étrangler le chaton.

Mais ce dernier ne bougeas pas et se releva, par pur défi, il fixa tour à tour son maître et les gorilles. Il fit craquer ses doigts en passant sa langue sur ses lèvres, poussant un petit miaulement taquin.

« Si tu crois que je vais faire tous ça…Ta qu’a demander à t’es p’tit copains de me tabasser si sa te chante…Même en laisse je me les fait tous tout seul… »

Il continua sur sa lancé, décidé à se chauffer lui et son maître, histoire de faire sortir de ses gonds Yuki, histoire de voir où étaient les limites de ce petit maître.

« Tss…Tu fais le beau mais tu va pas loin sans tes gorilles… »

Il disait cela avec beaucoup d’assurance et d’insolence. Il examina un peu plus les gorilles, sa queue balançant avec candeur dans l’air. En fait il ne pourrais peut être pas tous les battre…encore moins en laisse et dans un endroit si petit…Mais il préférait se faire tabasser, se retrouver à poil et être traîné à moitié mort dans un brancard plutôt que de se rabaisser à obéir à Yuki. Il lui lança ensuite avec amusement

« Si tu veux voir mon cul faudra venir le chercher mon grand… »

Oui, ça c’était un petit plaisir pour lui-même, il était lancé, il était prêt à se battre, et même à se prendre plein de coups, là il s’en fouttait, il était « chaud bouillant ». Sauf qu’il se doutait qu’il était allé trop loin et qu’il allait sûrement devoir subir la colère de Yuki…Mais ça n’était rien comparé à la sauvegarde de son honneur !^^

Le chaton laissa parler et rire son maître sans rien dire, se préparant seulement pour le « combat » à venir. Il était sur que son maître serait trop lâche pour risquer de se mettre en danger, ne parlant que pour se rendre intéressant, se donner un genre très autoritaire auprès des personnes présentes mais surtout de Yozora.

Le chaton ne se laissait pas impressionner, se fichant bien des rires et autres que laissaient échapper les autres personnes présente et surtout, surtout le vendeur dont les bras en sang réclamait vengeance.

Yuki s’approcha et le chaton l’aurait bien griffé si il n’avait pas sentit une min au niveau de ses fesses, cela suffit à le déstabiliser un moment, son maître en profitant pour tirer sa queue et empoigner son sexe, Yozora poussa un miaulement de douleur et surprise mêlée, rougissant très légèrement.

Quand Yuki commença à serrer son entrejambe, le chaton ne soutint pas la douleur et griffa violemment le visage de Yuki, y laissant de beaux sillons rougeâtre. Yuki n’apprécias pas apparemment, puisque son genou parti entre les jambes du chaton qui se retrouva plier en quatre, les oreilles plaquées sur le crâne, un miaulement de douleur montrant bien qu’il avait sentit passer le genou.

Ses mains se plaquèrent entre ses jambes, tentative un peu vaine pour passer la douleur. Yuki le menaça encore, mais Yozora ne démordait pas, il avait sa fierté, il lui avait dit, il préférait se faire tabasser et être traîné inerte jusqu'à chez Yuki plutôt que de lui obéir sagement. Aussi le chaton se redressa doucement, une main toujours en train de masser son entrejambe, sa langue repassant sur ses lèvres alors que ses oreilles se redressée fièrement.

« Vas chier… »

Court, grossier et clair…Telle était la façon de parler du chaton sauvage. Chaton qui attendait maintenant son passage à tabac, prêt à se défendre quand même.