Première visite

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Le corps de Milany collé contre le sien donnait une si bonne impression de bien-être que Vorodill n'aurait jamais voulu que cela finisse. Il avait remarqué qu'elle frissonait quelques fois, et le jeune homme se demanda si c'était parce qu'elle avait froid. Si c'était le cas, il se dit qu'il n'aurait qu'à la réchauffer. Et plutôt commencer maintenant.

Vorodill caressait Milany à présent sur les hanches tout en descendant plus bas. Il vint aussi froler les genoux de la jeune femme pour la faire frissoner de plaisir, mais sans pouvoir guetter sa réaction. En fait, le jeune homme continuait ses doux baisers dans le cou de Milany, mais commençait à descendre de plus en plus.

Et puis, ses lèvres se posèrent sur le sein gauche de la Neiko. C'est alors que Vorodill remarqua qu'elle possédait une très belle poitrine. La minceur et la beauté qu'elle dégageait l'excitait vraiment. Ses yeux rouges s'illuminaient de façon étrange, qui mêlaient douceur, envie et quelque chose qui se rapprochait de l'amour. N'y pensant pas tellement, le jeune homme continua ses baisers sur la poitrine de Milany, changeant de sein quelques fois. Cette fois-ci, il observa sa réaction.

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Alors que tout semblait se passer pour le mieux entre les deux amis, ou plutôt, amants, la pluie redoubla son intensité.
Interrompant un instant leurs baisers, la neiko laissa échapper son regard vers la fenêtre un instant, contemplant la pluie tomber, ce qui la rendait vraiment moins apte à coucher avec Vorodill.
Elle soupira un instant avant de s'écarter de lui, et oui, et elle l'avait fait sans vraiment se demander ce que pourrait penser son maître, pour dire vrai, c'était surtout son petit côté peste qui remontait là, ainsi que sa mauvaise humeur. Double personalité ? Possible, quand il pleuvait, elle pouvait se montrer éxécrable, et puis, le vendeur l'avait prévenu avant qu'il ne l'achète...

S'écartant toujours de lui, elle récupéra son chandail qu'elle remit sans un regard vers son maître, elle savait qu'il devait se sentir frustré à cet instant, mais la pluie lui rappellait aussi ses anciens maîtres, ce qui avait l'éffet d'un gros tue-l'amour, donc, elle n'avait vraiment envie de coucher avec Vorodill, et tans pis si il la punissait, à vrai dire, elle s'en fichait un peu.
N'ayant pas encore reçu de canapé, la jeune Neiko du se contenter de s'assoir au sol, toujours sans regarder son maître, puis redétourna son regard vers la fenêtre, pensive.

( Oui je sais, ça frustre XD )

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Hein? Qu'est-ce qui se passait? Elle reculait, mais pourquoi? Alors qu'elle s'était assis sur le sol, Vorodill continuait à penser. Il repensa à tout ce qui venait de se passer, mais était toujours aussi hébété. Bon, Milany avait fait arrêté quelque chose qui aurait été plaisant de faire, et elle s'était assis doucement sur le sol. En se remémorant que c'était en fait la Neiko qui avait cherché à ce qu'il se jette sur elle, le jeune homme ne put s'empêcher de sourire.

''T'es bizarre toi. Tu m'embrasses sans me prévenir, tu me laisses te déshabiller et puis, tu remets ton chandail comme s'il ne s'était rien passé. J'espère que je ne te repousse pas.''

Tout le temps qu'avait parlé Vorodill, il souriait. À son tour, il s'assit en taileur en face de Milany, et vit qu'elle évitait son regard. De la gêne? Peut-être pas. Elle semblait plutôt regarder la fenêtre, et la pluie qui ne cessait de tomber.

''Si tu arrêtais de penser à ton viol, tu irais mieux au bout d'un certain temps.''

Les yeux rouges du samouraï étaient à présent ternes comme à l'accoutumé. Le petit éclat que Milany y avait fait aparaître avait complétement disparu. Il ne restait que l'état indifférent que Vorodill exprimait habituellement. Son sourire avait aussi disparu.

''Crois-moi. Je sais de quoi je parle.''