Perdue [Libre]

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Lorsque Zara avait quitté la résidence de Dellios, elle mise à marcher sans but véritable. Parfois, changeant prestement de direction lorsqu'elle remarquait qu'un humain la regardait trop intensément. À un moment donné, elle s'était même mise à courir le plus rapidement possible pour la simple raison qu'elle voulait courir. Agile comme n'importe quel membre de sa race, elle s'était rapidement faufilé entre les foules en ne prennant pas compte du chemin qu'elle empruntait. Sa nouvelle liberté lui donnait des ailes, et la Neiko était bien décider à en profité. Dans un sens, elle n'était pas réellement libre, mais elle était dehors. Dans la ville.

Se ne fut que lorsque le soleil fut couché que la jeune femme se rendit compte d'une chose: elle ne savait pas du tout où elle se trouvait. Paniquant intérieurement, mais réagissant comme quelqu'un qui se balade tard le soir, la Neiko égarée ralentit le pas pour mieux observer son environnement. Les vieux bâtiments qui l'entouraient ne ressemblaient en rien à ceux qui se dressaient près de la demeure de son maître. Elle avait dû avoir parcourut une sacré distance!

- Maintenant, j'ai l'aire intelligente. maugré-t-elle tout haut en restant à l'affut de quelque chose qui pourrait l'aider.

Une carte laisser là. Un téléphone perdue qui pourrait lui permettre d'appeller n'importe qui dans la liste de contact... Mais elle dû se faire à l'idée que si les gens perdaient quelque chose, il était bien vite ramassé par quelqu'un d'autre. S'en était frustrant. Que dirait son maître. Même s'il parraissait gentil, ses avant-bras, où couraient de longues et minces cicatrises blanches, lui rappellaient de bien mauvais souvenirs.

De plus en plus stressée, Zara continua son parcours, avant de se laisser tomber contre un mur. Elle avait marcher , et courut, tout l'après-midi. Son corps était fatiguée au même titre que son esprit. Optant pour une courte pause, la Neiko ferma les yeux et soupira. Si Dellios se rendait compte qu'elle s'était perdue de la sorte, il ne la laisserait probablement plus sortir.

* C'est pas mon jour de chance. *

Pense-t-elle en se remémorant avec quel facilité, si on peut dire ainsi, elle avait éclaté en larme devant son membre. L'évènement honteux refusait de la quitté, obsédant ses pensées. Mais pourquoi avait-elle fait çà!? Idiote! Elle avait eut l'air complétement stupide! Grognant de mécontenentement, elle laissa un profond soupir franchir ses lèvres. Il était trop tard maintenant...

- C'est vraiment pas mon jour de chance...

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Pendant plusieurs heures, Stefan avait marché dans la ville sans but précis. Après sa rencontre avec son éditeur, il avait eut sa journée de libre et il avait laissé Luna chez lui pour qu’elle s’habitue à son nouvel environnement. La neïko devait s’habituer à ses absence de toute façon, même s’il n’était que très rarement en dehors de chez lui…

Se fut lorsqu’il s’engagea dans une ruelle pour retourné à sa voiture garé non-loin qu’il l’aperçut. S’arrêtant net, le maître ne fut pas surpris que la neïko n’ai pas encore remarqué sa présence : depuis leur tout jeune âge elle en avait été habitué. Ne bougeant plus, Stefan observa l’ancienne esclave de sa famille qui semblait somnoler. De tout évidence, elle était perdu. Le jeune homme la connaissait depuis tellement longtemps qu’il savait en reconnaître les signes.

Se qui le frappa surtout, se fut ses cheveux court. Il ne l’avait vu qu’une seule fois avec cette coupe, et s’était lorsque son père l’avait revendu. Ce souvenir lui fit perdre tout envi de se balader. Étant obligé d’une façon ou d’une autre de passé par là, il s’avança tranquillement et alla s’asseoir juste à côté de la jeune femme que Zara était devenue.

- Il y avait longtemps. commenta-t-il dans la ferme intention de la surprendre. Zara.

Lorsqu’elle posa son regard violet, Stefan sentit de vieux sentiments contradictoires se bousculer dans son esprit. Le même éclat rebelle brillaient dans les yeux de l’esclave anciennement attribué à sa famille. Et cela le fit frissonner. S’était une des raisons pourquoi il l’avait toujours voulu pour lui. Et lui seul.

- Je n’aurais jamais cru te revoir. minauda-t-il en appuyant un doigt sur le collier qu’elle portait au coup. Comme vas-tu? Depuis que mon père ta vendue?

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Cela faisait combien de temps qu’elle était là? Dellios allait venir probablement, mais il ne s’avait même pas où elle-même sa position dans cette ville. Tout en resassant ses sombres pensées, la neïko avait entouré sa tête de ses bras et appuyé son front sur ses genoux. Toutefois, si un étranger venait à l’approcher, elle restait sur ses gardes et faisait confiance à son instinct. C’est pourquoi elle ne remarqua pas l’arrivé de cet ancien personnage de son passé. Se ne fut que lorsque Stefan s’assit à côté d’elle et lui adressa la parole que la neïko releva vivement la tête et le fixa, bêtement, comme s’il était un vieux souvenir qui avait prit forme.

- Il y avait longtemps. Zara. Je n’aurais jamais cru te revoir. minauda-t-il en appuyant un doigt sur le collier qu’elle portait au coup. Comme vas-tu? Depuis que mon père t'as vendue?

Malgré que l’humain ne fit qu’appuyé légèrement sur le bout de cuir attaché à son coup, Zara recule tout de même. Les pointes de fer n’étaient pas dangereux, mais douloureuse. Les mots semblaient prit au fond de sa gorge. Se n’était pas son maître actuel qui finalement l’avait sorti de ce mauvais pas, mais bien un des maîtres de la famille qui avait été ses premiers possesseurs. Cherchant des mots qui ne venaient pas, elle réalisa soudain que leur deux visages étaient beaucoup trop près. Se redressant d’un bond, elle recula.

- Qu’est-ce que vous faites ici?! s’écria-t-elle en recouvrant le sens de la parole, puis en se calmant. Stefan, je…je ne pensais que je vous reverrais…un jour.

Ses dernières paroles furent murmurés alors qu’elle détournait le regard. Croisant les bras sur sa poitrine, Zara sembla soudainement porté un très grand intérêt au décore. Puis, elle reposa ses pupilles violettes sur un des ses anciens maîtres et le toisa de bas, malgré tout ses efforts pour lui montré qu’elle se considérait comme son égal.

- À vrai dire, j’aurais préféré que la relation qui m’unissait au O’Neil s’arrête il y a six ans. Cracha-t-elle presque, ses oreilles se plaquant sur ses cheveux roux. Vous auriez dû tout simplement m’ignorer et passé votre chemin. Comme je connais de dernier fils O’Neil, il doit avoir mieux à faire. Rien par exemple.

Naturellement, elle était bien placé pour savoir que l’écrivain considérait les neïko de simple animal de compagnie. Encore heureuse qu’elle ne soit pas née hybride! Lui jetant un regard de bas en haut, elle ne put que se rendre compte intérieurement que l’adolescent qu’elle avait connu autrefois n’avait presque pas changé. Toujours aussi mince et svelte, avec ce sourire moqueur qui en disait long sur son opinion personnel de sa propre personne…les même yeux, des yeux qui l’avaient toisé si longtemps que même s’il était pratiquement de la même grandeur, la faisait sentir dans toute sa petitesse. Cet homme avait un don pour l’intimidé, mais elle se refusa à baiser les yeux, par principe.

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Un mince sourire se dessina sur les pâles lèvres de Stefan lorsque la neïko bondit pour s'éloigner. Dommage. Il aimait bien pénétrer son regard. Cependant, s'il avait déjà eut droit de la punir ou l'obliger à l'écouter au paravent, maintenant, la jeune femme n'appartenait plus à sa famille et il en avait par la même occasion perdue tout contrôle sur sa personne.

* C'est fou comme elle n'a pas changé! Toujour pareille à elle-même. *

Lentement, Stefan se leva et vint pour prendre son baquet de cigarette, mais se ravisa. Se rapellant avec quel dégoût Zara l'avait regardé la première fois qu'elle l'avait vu avec une dans la bouche. Poussant un petit soupir bien auditif, le jeune l'écouta patiemment et s'approcha de son ancienne animal de compagnie.

- Zara. Zara. Zara... Tu n'as pas du tout changé dans tes habitudes. Toujours aussi impulsive et si peu poli. Tu manque décidément de tact. J'aurais dû te l'apprendre. Mais maintenant, il est trop tard. se pleingnit-il en feignant une indignation exagéré, puis il posa une main sur la joue de la neïko pour qu'elle le regarde. J'étais content de te revoir, tu sais? Mais, tu dois probablement te borner à pensée que je t'ai toujours considéré comme une moins que rien.

Il fit glisser ses doigts sur la peau de la femme mi-animal et la retira.

- Dommage. Il ne me reste plus qu'à retourné à ma voiture et te laisser ici. déclara-t-il en reprennant son chemin très lentement. J'espère que l'on pourra discuter une prochaine fois.

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Au bout d'un moment, au fuit et à mesure que son ancien maître lui parlait, la jeune femme se sentit faiblir dans sa volonté. Comme il avait le don de la faire se sentir coupable! Et cela l'énervait tout autant que ses paroles la déstabilisaient.

Soudain, elle sentit les doigts chauds de Stefan sur sa joue et ne put réprimer un frisson. De quel droit prennait-il autant de liberté dans ses gestes!?

- Je ne suis plus votre animal de compagnie. siffla-t-elle lorsqu'il s'éloigna d'elle. Alors j'ai le droit d'exiger que vous me traitiez comme quelqu'un! On dirait que ça vous amuse de me rapeller à quel état lamentable votre famille a pu me réduire!

De colère, elle alletait, son souffle perdu. Vive comme un chat, elle se retourna et alla saisir le bras de l'humain, le faisant pivoter et plongea son regard dans le sien.

- Comment m'avez-vous considéré pendant plus de 15 ans si se n'ai comme une moins que rien? cria-t-elle, criper, tout ses muscles tendues. Vous n'avez jamais lever le moindre petit doigt pour l'animal que vous avez toujours sembler voir en moi!

D'un geste rapidement et fluide, elle retira un gant, laissant entrevoir les nombreuses cicatrises qui s'y étendaient. Peut-être que les humains de Stefan n'arriveraient pas à les voir, mais elle savait qu'il connaissait leur existence puisqu'il avait souvent vu sa mère à elle en soigner.

- J'imagine que vous étiez impuissant lorsque votre frère et votre soeur s'amusaient à faire couler mon sang pour savoir quel effet cela allait donné? dit-elle plus bas, mais toujours aussi en colère.

Ses yeux s'étaient embués, mais elle continua de fixer l'humain. S'était avec de tel personne qu'elle avait apprit à détesté l'humanité. Se n'était pas à cause de ceux qui battaient ses semblables, mais à cause de ceux qui voyaient et qui ne faisaient jamais rien! Elle aurait préféré se faire frapper que de voir les traits moqueurs de l'homme devant elle, et de revoir ses traits indifférents.

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Empoignant doucement, mais fermement le bras de la jeune femme, Stefan réprima l'envi de l'attirer à lui. Les courbes de son corps étaient parfaitement visible sous le peu de vêtement qu'elle portait. Cependant, pour l'avoir connu depuis leur plus tendre enfance, le jeune écrivain savait pertinamment qu'elle ne s'exibait pas. Les vêtements courts lui procurait une grande liberté de mouvement. D'ailleurs, il ne s'imaginait pas le Neïko portant des vêtements long. C'était comme.....un eskimo dans le désert!

- Crois-tu vraiment que j'ai pu faire quoique se soit pour t'aider? Mon père ne supporte pas que les esclaves et les maîtres se mélangent d'une telle façon. Il ne t'aurait pas garder aussi longtemps si je t'avais défendu ne serais-se qu'une fois. expliqua-t-il doucement en retirant la main de la femme-chat de son bras tout en faisant attention de ne pas poser son regard sur son bras.

Dans la semie-obscurité, il avait du mal à voir, mais il connaissait bien le pourquoi qu'elle porte constamment de long gant, ou autre chose lui masquant les avants-bras. Une pointe de culpabilité traversa son esprit, mais il la chassa vite. On ne peut changer le passer.

- J'avoue que j'ai peut-être fait une erreur, mais je t'ai garder plus longtemps près de moi. souffla-t-il en s'éloignant d'un pas presser, puis lançant par dessus son épaule: Suis-moi. Tu veux rentrer? Alors je te reconduis après être passé par l'animalerie.

Serrant les poings, il sortit de la ruelle sans un mot et alla jusqu'à sa décapotable, sautant par dessus la portière. Sans ajouter un mot, il démarra et attendit que Zara le rejoigne, ou non...même s'il préférait qu'elle se dépêche de monter. Inconsciamment, il tapotait sur le tableau de bord, son regard se perdant dans le ciel consteller d'étoile.

* Je dois être maudit...pour désirer un animal à ce point... *

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Tremblante, Zara se laissa tomber, ses jambes ne la supportant plus comme si les souvenirs des ans l'écrasait. Elle aurait préféré partir! Chaque fois que son frère et soeur la maltraitait, Stefan n'avait jamais rien fait. Se contentant de la retourner voir les deux enfants qui se faisaient un malin plaisir à la blesser. À ce souvenir, un gémissement s'échappa de ses lèvres. Il lui semblait que chaque cicatrise s'était réouverte en se remémorant la façon qu'elles avaient attéri là.

Se relevant avec misère, elle s'aperçu que l'humain n'était plus dans la ruelle. Zara l'avait clairement entendu qu'il la reconduirait chez elle. Se levant prestement, elle se mit à courir pour le rejoindre, et le trouva dans sa voiture à rêvasser. La tête basse, elle grimpa dans la voiture et s'assit aux côtés de son ancien maître sans toutefois le regarder.

- Merci... murmura-t-elle si bas qu'elle douta qu'il l'entende. Mais elle n'en prit pas compte. Mais, je n'ai même pas envie d'y retourne. (elle rougit vivement) Mon maître n'est pas une brute, mais son comportement laisse presque croire qu'il me prend en pitié. Et cela m'énerve...

Naturellement, elle n'allait certainement pas avouer qu'elle avait honte de le regarder en face parce qu'il l'avait pleurer. Il l'avait vu sous sa forme la plus vulnérable.

- Je peux parraître odieuse, mal élever, mal polie....mais...vous pourriez vous contentez de me déposer à quelque part pour dormir cette nuit. Je... je pourrais vous empruntez la somme et vus la rendre plus tard. bégailla-t-elle à moitié. Je n'ai pas d'argent. Et je doute que je puisse gérer ce genre de chose. Je n'ai jamais été qu'un simple animal de compagnie (ses paroles furent profondément sarcastique) alors je n'ai jamais été instruit à ce genre de chose.

Ses prunelles violettes se posèrent enfin sur l'homme. Du moins, ses mains. Qui tremblant légèrement d'ailleurs.

- Vous allez bien? s'étonna-t-elle.

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Naturellement, Stefan avait entendu la neïko monté dans sa voiture, et sentit son coeur se serrer. Il aurait aimé la prendre dans ses bras et respirer son odeur. Cet odeur d'un désir qu'il croyait depuis longtemps oublié l'envahissait. Et il ne put que constater que ce besoin de sentir la peau de Zara ne fit que monter d'un cran lorsqu'elle lui demanda de la reconduire ailleurs que chez elle. De ce fait, ses mains se crispèrent sur le volant et il se concentra, sans grand succès, sur la route.

* Je suis vraiment stupide! J'aurais dû l'ignorer et continuer mon chemin! *

Enfuissant ce désir au plus profond de son être, il s'arrêta à un feu rouge et son regard glissa automatiquement, sans manière de le ramener droit devant lui, sur les courbes géréreuses de la jeune femme assise à côté de lui...pour malheureusement lui rappeller la sensation dans son bas ventre. S'il n'avait pas eut un parfait contrôle de son corps, il n'aurait pas donné cher de son secret.

- Je vais parfaitement bien! s'empressa-t-il de répondre en se rapellant qu'il n'avait pas encore répondut à la question de son fantasme (il ne pouvait se cacher que s'était le cas).

Il pianota nerveusement sur le volant et se mit comme devoir de calmer sa respiration. Il fallait qu'il se calme et contrôle ses actions avant de faire une erreure.

- Je t'emmème à l'hôtel si tu y tiens autant. déclara-t-il. Je n'ai aucune confiance dans les motels. Pour la note, tu n'aura pas à rembourser. De toute façon, où trouverais-tu l'argent? Tu demanderais à ton maître? Tu es bien trop fière pour cela. Je te connais suffisamment pour.

Invité

Zara se rembrumit aux commentaires de l'humain. Elle l'avait connu moins désagréable. S'était quoi son foutu problème pour qu'il soit sur les nerfs de cette façon au juste? Irritée par autant d'irritation, elle tourna son attention vers le chemin et le paysage urbain qui défilait rapidement devant leurs yeux. Franchement, vivement qu'elle arrive à l'hôtel! Stefan pourait retourner chez lui pour être de mauvaise humeur s'en lui en faire payer les frais au moins.

- Si vous êtes de mauvaise humeur aujourd'hui, je ne vois pas pourquoi j'en subirais les mauvais traitements. bougonna-t-elle dans son coin en le regardant une fois de plus, cette fois examinant les traits de son visage.

* J'aurai dû rester dans cette ruelle. Presque... *

- C'est pour bientôt? demanda-t-elle sèchement, mais poliment pour changer de sujet avant que celui-ci ne devienne une engueulade. Je n'aime pas vraiment les moyens de transport.

Il lui semblait qu'elle et l'humain était revenue 6 ans en arrière. Sauf que physiquement, il n'était plus les même. Cependant, Zara se surprit à apprécier le fait de savoir qu'au moins, certaine chose ne changeait pas. Comme Stefan par exemple. Même si pour le moment, il ne semlait pas très sociable, elle avait perçu dans ses yeux sombres le même éclat d'antan et la même assurance. Cela la rassura sans qu'elle ne comprenne trop pourquoi. La stabilité était réconfortante, et savoir que cela n'avait pas été affecté par le cours du temps fit tomber la colère qui avait commencer à l'envahir.

N'attendant pas réellement de réponse, elle se laissa aller à ne plus penser, seulement voir. S'était agréable cette sensation d'être en sécurité et libre.

* Se n'ai pas si mal finalement de l'avoir rencontré. Je me sens bien en ce moment. Très bien. Une espèce de sensation de légèreté... et c'est plutôt agréable. *

Invité

Stefan soupira aux paroles de la neïko. Il se plaisait d'entendre sa voix, mais désirait la repousser le plus loin possible en même temps. Même s'il n'avait pas une odorat aussi développé que la jeune femme assise à ses côtés, il se souvenait de son odeur lorsqu'il lui avait parlé dans la ruelle. Et cette odeur lui faisait tourner la tête un peu trop à son goût.

* Maudit soit le dieu qui eut l'idée d'inventer le désir et la passion. *

Se forçant à respirer, il darda son regard sur la route et ne la quitta plus des yeux, se reprenant rapidement lorsqu'il allait craquer et jeter un bref coup d'oeil à la neïko.

- Désoler. lâcha-t-il enfin. Mais c'est que...hum....comment dire? Il y a quelques facteurs qui font que je dois me contrôler ou perdre la pédale. Je ne crois pas que tu aimerais. (Puis il ajouta pour plus de subtiliter dans ses propros.) Je travailel trop c'est dernier temps.

Il ralentit et entra dans un parking. L'hôtel était éclairer de toute part, donnant une impression d'une multitude d'étoile. Stefan ouvrit sa portière et sortit après avoir éteint la voiture. Il s'accorda enfin le droit de poser les yeux sur Zara...et dégluti avant de prendre le chemin de l'entré d'un pas rapide.

- Dépêche-toi! jeta-t-il par dessus son épaule. Je n'ai pas toute la nuit.

En réalité, toute la nuit, il l'avait même en double! L'avantage d'être écrivain: on avait les oraires de vie qu'on voulait. Il poussa la porte sans prendre attention si Zara le suivait et entra dans l'hôtel.

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