Siobhan Delinir

Nom : Delinir
Prénom : Siobhan, Sio pour les clients réguliers
Âge : 17 ans
Sexe : Féminin
Sexualité : Bisexuelle
Métier : Prostituée
Niveau social : Bas

Famille : Elle ne possède aucun esclave, et n’a plus aucun lien avec sa famille. Elle a entendu dire que sa mère a fini par sombrer dans la dépression, et n’avait jamais pris la peine d’avoir des nouvelles des autres. Savoir que son beau frère est toujours en vie la torture déjà assez comme ça sans qu’elle ait besoin de connaître les détails de sa réussite aujourd’hui.

Histoire : Sa famille a toujours su se débrouiller pour vivre aisément, sans jamais avoir à trop se priver. Deux ans avant la naissance d’Siobhan, ils avaient ait l’acquisition d’un magnifique manoir à la campagne. D’abord simple maison de vacances, il est devenu leur premier domicile après la naissance de la jeune fille. Les premières années de sa vie se sont passées sans histoire, jusqu’à la mort de son père, lorsqu’elle eut 10 ans. Sa mère se remit difficilement du chagrin engendré par cette disparition. Un an plus tard pourtant, elle se remariait finalement et nageait de nouveau dans le bonheur. Entre temps, Siobhan s’était renfermée sur elle-même et n’adressait plus la parole qu’à de rares personnes. Le second mariage maternel causa pourtant plus de soucis à la jeune fille qu’il n’y parut.
Le problème n’était pas dans le nouvel époux, tendre, et surtout manipulé constamment par sa récente épouse. Non, il aurait fallut regarder plus en détail du côté du fils qu’il avait ramené avec lui. Ce dernier avait 17 ans, alors qu’Siobhan en avait tout juste 13. A cette époque, la petite était loin de se douter de ce qui allait lui arriver. Les premiers mois se cohabitation se passèrent sans histoire, jusqu’à ce que l’enfant commence à montrer une certaine… colère, vis-à-vis des nouveaux arrivants. A coup de punitions répétitives et de sermons secs, la mère essaya bien d’enrayer cette nouvelle rage, mais rien n’y fit. La haine de la petite se tournait particulièrement vers le fils, et vous allez comprendre qu’elle était parfaitement justifiée. Quelque chose n’allait pas avec lui, tout n’était que mièvrerie et sourires savamment utilisés, mais sonnait faux aux yeux d’Siobhan. Elle ne manqua pas de lui faire remarquer, la discussion dégénéra rapidement. Il la gifla, simplement, avant de s’en aller.

La rage se transforma alors en véritable haine, et en grandissant Siobhan ne manqua plus une occasion de pourrir la vie du fils, de quelque manière que se soit. Ils se disputaient souvent, de plus en plus violemment, et il n’était pas rare que la jeune fille reste dans sa chambre des jours entiers pour ne pas que sa mère remarque un hématome. Enfin, si cette situation était difficile, elle n’était pas invivable.
Siobhan eut 15 ans, et son caractère s’affirma plus, dirons nous. Ses petits gémissements coléreux de gamine se transformèrent en arguments, toujours plus forts et hargneux. Le fils comprit alors que la frapper ne pouvait plus rien résoudre. Ce qui l’avait amusé plus tôt commençait à l’agacer sérieusement. C’est pourquoi un soir, il prit la décision d’aller la voir, tandis que les deux parents étaient en voyage. Aujourd’hui encore, elle se souvient de son regard, plus intimidant et dangereux que tous les coups qu’il avait pu lui donner jusqu’à présent.
Il s’était approché, lentement, sachant déjà ce qu’il allait faire. Il avait si facilement atteint ses poignets pour entraver ses mouvements, si facilement plaqué son corps sur le lit… il avait prit plus de plaisir que prévu. Elle s’était laissée faire ; pas assez de force, trop de colère et de larmes pour hurler. Il avait eut ce qu’il voulait, elle n’avait jamais plus élevé la voix en sa présence.
Une année passé, l’année de ses 16 ans. Les changements sont quelquefois lents et insensibles, d’autres fois si brutaux que l’ont perd ceux qui croyaient connaître « l’avant ». Elle avait toujours été colérique, impulsive ou glaciale lorsqu’elle le désirait, mais cette année là, elle devint… pire. Si elle ne parla jamais à personne de ce qui s’était passé, elle l’avoua d’une toute autre manière. Lorsqu’elle disait ce qu’elle pensait tout haut, uniquement pour faire du mal, lorsqu’elle couchait à droite à gauche avec tous ceux qui lui faisaient envie, avant de les anéantir purement et simple une fois qu’ils s’étaient attachés à elle… Elle faisait cela avec un certain sadisme, particulièrement avec les hommes (souvent plus vieux qu’elle), dans une sorte de vengeance contre son beau frère.
La fin de cette année arriva rapidement. Siobhan s’était éloignée de toute la « famille » et continuait ses expériences parfois dangereuses.
Mais, comme chacun le sait, la rancœur ne reste jamais inactive. Aussi décida t-elle un beau jour de se venger, elle venait tout juste d’avoir 17 ans. Un soir, elle s’était glissée dans la chambre du fils, comme il l’avait fait avec elle un an plus tôt. Elle était montée sur son lit, sans l’ombre d’une hésitation. Le reste s’était passé trop rapidement pour qu’elle se souvienne de tout. Elle avait levé un couteau au dessus de lui, et l’avant enfoncé rageusement dans son ventre… trois fois. Chaque coup avait été plus violent que le précédent. Elle n’avait pas pleuré ou tremblée, s’était simplement libéré.
Elle l’avait fait souffrir au même endroit qu’elle, plongeant la lame avec autant de hargne qu’elle avait souffert alors. Il s’était réveillé en sursaut, l’avait regardé avec une lueur d’incompréhension avant de comprendre, baissant les yeux vers le sang qui maculait ses draps, s’étendait autour de lui et sur le visage de l’adolescente, lui aussi barbouillé d’éclats. Etonnement, colère… il voulut rire, le sang qui se répandait dans sa gorge l’en empêcha. Elle le regarda fermer lentement les yeux, le visage inexpressif, tenant toujours l’arme de sa vengeance dans une main, l’autre crispée sur les draps tachés. Dans un dernier sursaut de colère, il l’avait fait basculé en arrière et la tête de la jeune fille avait violemment heurté la commode. Mais rien n’aurait pu entamer l’euphorie, même le sang qui se répandait dans son œil et ne tarderait pas à la rendre aveugle du côté droit.
Elle avait espéré qu’il en mourrait, elle avait tort. Ses parents, alertés par les quelques cris qu’il avait réussi à pousser, pénétrèrent dans la chambre pour découvrir l’horreur de la situation. Le fils avait été emmené d’urgence dans l’hôpital le plus proche et survécu à ses blessures.
Elle quitta la maison trois jours plus tard, n’emportant que quelques affaires et assez d’argent en liquide pour tenir quelques semaines. Quelques heures plus tôt, un médecin lui avait dit que son œil ne guérirait jamais, elle garderait un souvenir cuisant de cette nuit vengeresse et cela n’était pas pour lui déplaire. Sa mère ne la retint pas, bien au contraire. Mais l’argent ne tarda pas à s’épuiser, et l’adolescente ne survécut qu’une année ainsi dans la rue, passant de petits boulots en petits boulots. Elle avait 17 ans, lorsqu’une amie lui donna l’adressa d’une maison close qui recrutait, et traitait relativement bien les prostituées. Au début, le nom l’avait fait frémir, mais elle y était allée. Le patron l’avait accepté, fermant les yeux sur sa jeunesse. Depuis 8 mois qu’elle fait cela maintenant, elle a finit par accepter sa condition, même si elle utilise des moyens de plus en plus durs pour oublier ce qu’elle est devenu.


Physique : Quelle jolie blonde aux yeux d’ambre elle aurait pu être… Une taille fine, des gestes gracieux et de grands yeux couleur de miel qui ont reflétés un jour sa joie de vivre, et ne sont aujourd’hui habités que de mépris, elle est belle oui… de loin. Approchez vous un peu, vous comprendrez que la haine dans ses yeux est insoutenable, que sa démarche assurée et aguichante vous conduira à votre perte, et que les rares sourires qui apparaissent sur son visage sont froids et sans vie. Essayez de la raisonner, de lui dire qu’elle peut encore changer, elle vous répondra alors qu’elle est morte il y a deux ans, et qu’aujourd’hui elle n’est rien d’autre qu’une coquille vide qui cherche un peu de chaleur ; ceci dans les bons jours, car dans les mauvais elle vous rira au nez et vous fera peur.
Tous ces gestes sont précis, aussi précis qu’ont pu l’être les coups portés sur son frère, mais aussi gracieux, et débordants d’une fausse douceur. Belle reine des glaces, dirons nous, tandis que si vous vous approchez trop, elle vous anéantira avec plaisir.


Mental : Au départ, elle n’était pas si folle que ça. Au départ, elle était même d’une banalité affolante. Intelligente, sociable, elle ne présentait aucun signe d’étrangeté particulière. Mettons ça sur le compte de ce qui s’est passé avec son beau frère, et de tout ce qu’il y a eut autour, pour comprendre comme une jeune fille que tout monde qualifiait rapidement de « délicieuse » est devenue si invivable. Elle a voulut se venger de ce qui lui avait été fait, et a réussi ; soit. Mais sa vengeance ne s’est pas arrêtée là. Elle prenait, et prend toujours, un malin plaisir à faire du mal au gens.
Elle est intelligente et pourrait être une manipulatrice hors pair. Mais elle ne s’encombre pas de sous entendus et non-dits ; préfère voir d’elle-même le mal qu’elle fait autres. Tout ceci n’a pour but, même si elle ne s’en rend pas compte, que de se venger de son si adorable beau frère.
Depuis ce qui s’est passé, elle se fiche de tout. Elle est volage, légère avec les choses les plus ignobles, désintéressée des autres et du reste, cynique et pourtant profondément triste. Elle connaît le plaisir, il est même ce qui la fait vivre aujourd’hui, mais elle ne frissonne plus sous des caresses depuis longtemps. Elle a beau être impulsive et enflammée (ou du moins l’a-t-elle été, et en conserve t-elle aujourd’hui quelques rares restes), vous ne saurez jamais ce qu’elle pense ou ressent, elle est bien trop lointaine.

Autre : Elle est aveugle de l'oeil gauche

Superbe fiche !! Je ne trouve rien à redire, et valide ton personnage et son rang !

Bon jeu !

Merci beaucoup je commence à jouer dès maintenant