Longue attente

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Luna venait d'être ammené dans l'animalerie, pour la première fois de sa vie, en effet la jeune Neiko étant née directement chez son maitre, elle n'avait jamais connu l'enfer des cages sales des animaleries.
Elle soupira, comment les autres pouvaient attendre si longtemps des maitres dans cet endroit si hostile ?

Elle se retourna dans sa cage, un peu basse à son goût, attendant que quelqu'un veuille d'elle...
Elle n'arrêtait pas de bouger, cherchant une position qui aurait pu être un minimum confortable, mais rien à faire, c'était l'enfer ici !
De plus, la nourriture était infecte !

Elle s'assit en tailleur, caressant sa queue pour se divertir, regardant les passants en faisant des sourires pour attirer leur regard...

Invité

Doucement, Stefan poussa la porte de l'animalerie. L'écrivain promena un regard circulaire dans la pièce et soupira. Quel atroce odeur! Surtout celle du sang qui semblait se démarquer du lôt! Respirant par la bouche pour s'éviter l'odeur répugnante qui régnait dans l'endroit.

Lentement, en prennant son temps pour examiner les différents Neiko qui siègeait dans l'endroit, le jeune homme s'adressa au vendeur qui s'était approcher.

- Je cherche un ou une esclave qui sachent s'occuper d'une maison correctement et qui soit obéissant et calme. Toutefois, je ne veux pas non plus qu'il soit sans caractère et stupide. J'aimerais bien discuter avec lui de temps à autre.

- Vous êtes très exigeant, un fin connaisseur. se plaignit le vendeur en faisant passer pour un compliment. Si vous voulez bien jeter un coup d'oeil par vous même. Vous pouvez discuter avec nos spécimens et me prévenir lorsque vous aurez trouvé.

Stefan ocha machinalement la tête en recommençant à marcher entre les cages. Esquivant un coup de griffe de ci de là et parlant brièvement avec quelques Neikos qui semblaient plutôt vif d'esprit. Se fut bientôt Lune qui attira son attention. L'humain se pencha sur la cage et étudia la jeune fille avec une certaine curiosité.

- Comemnt t'appelle-tu, petite? questionna-t-il tout bas, mais suffisament haut pour qu'elle puisse l'entendre parfaitement. Tu semble t'ennuyé profondément dans cette petite cage.

Invité

Alors que Luna pensait qu'elle allait sûrement fini sa vie ici, elle aperçut un client entrer, sans pouvoir entendre ce qu'il disait, elle savait qu'il serait peut-être son billet de sortie !
Elle s'approcha des barreaux de sa cage et y accrocha l'une de ses mains. Son coeur battait la chamade, le client s'approchait de sa cage ! Allez Luna, tu peux y arriver !

Finalement, il arrive devant la cage de la petite Neiko, et avec un sourire, lui demanda son prénom, et lui fit remarquer qu'elle avait l'air de s'ennuyer... Sans blague ?
Elle recula un peu pour aller vers le milieu de sa cage pour pouvoir regarder l'homme en entier, puis en hochant la tête elle répondit :

- Je m'appelle Luna... Et vous ?

Bon certes, cela ne se faisait pas trop (enfin ça dépend pour qui), mais bon, étant d'un naturel curieux, Luna ne s'était pas retenue de lui renvoyer sa question.

Puis avec un petit haussement des épaules, elle rajouta :

- C'est pas vraiment le meilleur endroit pour passer le temps ici en fait...

Son ton était un peu ironique, en effet, cette animalerie était tout sauf un endroit pour que les Neikos s'amusent.

Invité

- Luna. murmura-t-il pour s'en souvenir. Pas mal. Moi c'est Stefan.

Chose propablement étrange pour le vendeur et pour la Neiko, mais il s'accota plutôt à l'aide de son avant bras droit sur la cage et continua de regarder la jeune Neiko. Écoutant se qu'elle avait à dire, l'écrivain jugea de sa manière de parler et de son regard. Un regard en disant long sur la vivacité d'esprit d'une personne.

- C'est pas vraiment le meilleur endroit pour passer le temps ici en fait...

Stefan rigola tout bas et sortit une cigarette de sa poche de chemise, ainsi qu'on briquet et l'alluma.

- Vois-tu, les animaleries ne sont pas fait pour que les Neiko s'y sentent comme chez soi. Mon père est un esclavagiste, et j'ai entendu bien des fois ses explications de spécialiste, parce que s'en ai un, à se sujet. (Il l'a regarda droit dans les yeux, il ne souriait plus. ) T'aurait envi de partir s'il te traitait bien, te nourrissait bien et te donnait un matelat de première qualité? demanda-t-il. Probablement pas. Quoique certains (Il leva la tête et souffla la fumer de sa cigarette en l'air avant de continuer) sont asser stupide pour. Et toi?

Un sourire espiègle se dessina sur ses lèvres et l'humain attendit la réponse. À elle de voir si elle répondait correctement, ou ferait comme tout les autres.

* Seras-tu asser stupide pour réclamer ta liberté comme si j'étais une bouée de sauvetage ou alors être trop bornée pour répondre franchement? *

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La jeune Neiko s'assit en tailleur tout en observant le client. Ce dernier s'était accoudé contre sa cage et avait sorti une cigarette. La jeune Luna, avait bien compris qu'il avait l'intention de la tester...
Elle l'écouta un instant parler de son père, puis lorsqu'il eut finit, elle remarqua le sourire espiègle de l'homme. Si il aimait les personnes franches et sincères, il risquait d'être servi.

- Voyez-vous, même si quelqu'un me donnait un lit, à manger, et tout ce qu'il me faudrait mais qu'il est horrible avec moi, je préfèrerais encore partir... J'ai peut-être quelques traits physique d'un chat, mais je pense que j'ai le droit d'être bien traitée... Après, si le maître est méchant mais à un point supportable, je pourrai très bien rester. Je suis pas difficile là dessus.

Elle hocha une deuxième fois la tête, pour elle, la réponse avait été évidente, après tout, le luxe et le confort ne pouvaient pas combler le traumatisme que pouvait causer de mauvais traitements, physiques ou psycologiques... Mais Luna n'était pas le style de Neiko à être traumatisée pour rien, elle pouvait facilement supporter un maître violent ou mauvais, du moment que les limites n'étaient pas trop dépassées.
Elle releva les yeux pour regarder l'homme accoudé à sa cage. Elle ne voulait pas le défier non, mais simplement pouvoir lui parler en face...

Elle pensait avoir bien répondu, après tout, elle n'allait pas lui lécher les bottes uniquement pour pouvoir sortir... Car après il se rendrait bien compte qu'elle aurait menti uniquement pour sortir, et là, elle serait bonne pour retourner en cage.

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Stefan resta sans bouger, à l'écouter, même après qu'elle est fini de parler. Évaluant la Neiko qui le fixait à son tour. Puis, soudain, il se mit à rire. Pas d'un rire bruyant ou moqueur comme si elle avait dit quelque chose de stupide ou de drôle, mais d'un rire réservé propre à ceux qui ne se laisse pas souvent aller et, de plus, ses traits, qui s'étaient admirablement adouçis, était sincère.

- Tu es bien bizarre dans tes paroles et dans tes gestes, Luna. réussit-il à articuler lorsqu'il s'eut calmer. Tu es réellement sincère. J'ai passer suffisament de temps avec des hypocrites pour savoir en reconnaître un. Et pourtant, tu es si contradictoire dans tes paroles et tes gestes. Tout ton être semble se méfier en ce moment, comme si j'allais te faire du mal. Pourtant, tu te dis prête à endurer d'être maltraîté, à condition de ne pas trop l'être. C'est bizarre, (Il s'arrêta d'un coup de rire et la regarda) mais ça doit être ça qui me plais bien.

Prennant son temps, il se releva et s'éloigna et, souffla une nouvelle bouffé de fumer, se dirigea vers le vendeur comme si rien n'était. Comme s'il ne s'était pas mis à rire.

- Vous avez fait votre choix, monsieur?

- Je veux la Neiko là-bas. Luna. répondit-il un pointant la cage. Ça fait combien?

Après avoir barginer un peu avec l'homme, Stefan finit par retourner à la cage avec lui.

- À partir d'aujourd'hui Luna, tu m'appartiens.

Le vendeur ouvrit la cage et s'écarta pour que Luna en sortant. Stefan en fit de même en considérant le peu d'espace qu'il y avait et alla s'allumer une autre cigarette à l'entrée, attendant patiemment que sa nouvelle acquisition vienne d'elle-même.

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La petite Neiko continuait d'attendre impatiement la réaction de l'homme, pourquoi mettait-il autant de temps ?
Puis soudain, il se mit à rire, un rire discret et dinstingué. Zut, et voilà, elle allait se faire recaler, bien joué Luna...

Les paroles de l'homme la rassurèrent pourtant, elle lui plaisait bien ? Donc il allait la prendre ? La jeune Neiko sentit son coeur vibrer dans sa poitrine, elle allait quitter cet enfer ?
Luna ne s'était apparement pas trompée, sa réponse avait plut, bon même si elle n'avait pas été très claire dans ses explications, elle s'était comprise elle-même, c'était déjà ça !^^
Elle regarda Stefan se diriger vers le vendeur, se collant contre les barreaux de sa cage, la jeune Luna l'entendit négocier un prix pour l'avoir, puis finalement il finit par se retourner vers elle, ainsi que le vendeur, et prononcer ces quelques mots : "A partir de maintenant Luna, tu m'appartiens"
Ca y est, elle était libre...

Le vendeur fit quelques pas pour ouvrir la cage de la jeune Neiko qui en sorti, lançant un bref regard au vendeur avant de se diriger vers celui qui était désormais, son nouveau maître. Elle alla se placer à ses côtés, tandis que le vendeur, revenait également vers Stefan.

La jeune Luna leva alors sa tête vers le visage de son maître, ne sachant pas vraiment encore si elle pouvait ou non lui faire confiance, car il était très difficile à cerner. Il semblait froid, distant et sévère, mais en même temps, il semblait être quelqu'un de confiance.
Détournant de nouveau sa tête vers le vendeur, la jeune Neiko attendait à présent les directives de Stefan.

Invité

Stefan n’eut pas à entendre bien longtemps. Sage et docile, la Neiko n’avait pas tarder à venir le rejoindre. Elle se tenait maintenant à ses côtés comme une parfaite petite esclave. Soupirant, il ébouriffa ses cheveux, appréciant leur texture soyeuse.

- Tu sais, j’aime pas quand on me suis comme un petit chien. Tu peux parler, passer des commentaires ou t’éloigner, mais pas trop. Alors, retient-le.

- Vous avez une autre exigence? Questionna le vendeur en leur ouvrant la porte.

- Non. Si elle essais de s’enfuir, je doute qu’elle aille bien loin. Et puis, ma petite Luna semble être bien « dresser ».

L’homme inclina la tête et Stefan sortit dans la rue en faisant signa à la Neiko de le suivre sans même un regard en arrière. En sortant dans la rue, Stefan grimpa dans une décapotable sport bleu foncé et tourna son regard vers Luna.

- Tu grimpe à l’arrière. Lança-t-il à la Neiko en enfilant une paire de lunette de soleil. Je t’emmène chez toi.

[Mon chez-moi ^^]