Par malheur, il avait fallu qu'il fasse beau ce jour là... Ou peut être par bonheur. D'un camion sortit, poussés par des hommes aux statures impressionantes, des esclaves de toutes sortes, femmes, enfants et hommes, apeurés ou non. Parmis eux se trouve Sylfäen qui, la tête haute, avance vers le couloir des cellules, derriere le flot d'esclave, suivant. Nul besoin de la pousser, et il ne vallait mieux pas. Un homme sortit de l'avant du camion et leur montra les cellules. Tous dociles, car ce jour là, rare étaient les rebelles, ils entrerent. Lorsque ce fu son tour, elle considéra avec sufisance l'homme, puis les cellules, et y entra d'une mine dégoutée, non sans avoir soutenu avec insistance le regard de cet homme qu'elle haïssait déja. Elle venait d'arriver, et ne savait pas du tout ce qui l'attendait. Allant s'adosser à un mur de sa cellule, ressemblant beaucoup à une prison d'ailleur, elle dégagea ses cheveux coincés contre le mur en question. Dans ceux ci, elle avait glissé avant de partir un bandeau, afin de les retenir. Car désormais, ses seuls bien était ceci, et sa tunique en cuir qu'elle avait prise le matin. Un soupir sortit de ses levres tandis que ses yeux où brillaient des émeuraudes parcouraient l'endroit froid et laid avec impuissance. Si seulement elle avait eu de quoi pouvoir se défendre, ou... ou bien même pouvoir entrevoir ce qui pouvais lui arriver...
A ce propos, elle regarda passer devant sa cellule une esclave enchainée et maigre comme un file, tenue par un homme paré de bijoux, et qui marchait tête haute. Cela la dégoutait. Mais jamais sa vie ne fut très simple, et elle avait pris l'habitude de s'adapter face aux situations. Par conséquent, elle ne montrait ni sa peur, ni son stress, mais plutot de l'indiférence, quoique la tête haute, et le regard observateur, en attendant le verdict...
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