Nouvelle propriétaire, première locataire...

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Le fourgon avait fait son bonhomme de chemin depuis l' animalerie et la Neïko était restée silencieuse durant tout le voyage. Nyx n' allait pas s' en plaindre, elle n' aurait pas voulu devoir s' arrêter sur le bas côté pour aller la bailloner. Elles arrivèrent enfin en vue du centre, enfin plutôt de son mur d' enceinte haut de trois mêtres. La peinture venait d' être refaite et le ton beige ainsi que les tuiles rouges du petit toit rendait assez bien. La jeune femme était fière de l' allure de son établissement. Cela changeait radicalement des grillages et des barbellés d' autrefois...

Tapant son code depuis la fenêtre ouverte elle fit s' ouvrir les deux lourdes portes en cuivrés et elle engouffra le fourgon dans la cour. Des pelouses, des rangées d' arbres qui s' alignaient le long du chemin de gravier donnait à l' endroit un air paisible et propret. Lorsqu' elle s' arrêta enfin devant l' aile gauche du bâtiment la jeune femme sauta hors du véhicule, heureuse de retrouver l' air frais du dehors. Prenant la driection de la porte arrière, elle l' ouvrit, jetant un regard froid et professionel sur la Neïko.

- On va commencer très simple, par les deux règles de bases:
- Règle numéro un: si tu tentes de t' enfuir... et bien essayes donc, mais je crains que se sera la dernière chose que tu feras de ta triste vie.
- Règle numéro deux: si tu me blesses, je te le rendrai au centuple.

C 'est bien compris?

Nyx attendait la réponse, parfaitement calme et sereine ce qui donnait à ces paroles plus de poids que si elles avaient été dites d' un ton menaçant. Elle aurait aussi bien pu lui dire: " demain, le soleil va se lever..."

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Lizzie vit s'ouvrir devant elle les portes blindées du fourgon, révélant son acheteuse qui la regardais d'un air dur et froid. Sans s'occuper de cette dernière, Lizzie se leva et sortit nonchalamment du fourgon qui l'avait retenue prisonnière tout le long du voyage. Elle admira les alentour qui étaient, devait-elle l'avouer, quand même pas mal, mais rien à côté de ce qu'elle avait au manoir Du Lac. La femme à côté d'elle commença un petit discourt de bievenue qu'elle écouta attentivement, sans pour autant le laisser transparaître dans son attitude, mais il vallait mieux en savoir le plus possible sur cet endroit. Quand la maîtresse des lieux eu finit son speech, Lizzie se retourna vers elle, un petit sourire ironique sur le visage. Elle attendit un moment avant des répondre d'une manière sarcastique:

Pardon? Tu as dit quelque chose?
Tu peux répéter?

La neiko se planta devant elle et la toisa du regard. Malgré son attitude désinvolte, dans son regard on pouvait y lire sa haine et son mépris pour l'inconnue qui avait osé l'enchaîner. Cette petite bouseuse n'était rien face à elle, on voyait parfaitement qu'elle n'était pas née dans une famille noble, elle n'avait aucun droit de se prétendre supérieure à la très gracieuse fille unique de la noble famille Du Lac.
S'appuyant contre le fourgon, elle attendit d'une manière provocatrice la réaction de son "hôte".

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- Et bien, non seulement elle ne sait pas tenir sa place mais en plus elle est dure de la feuille...
Heureusement que je l' ai eu au rabais...

Pendant une seconde un sourire amusé glissa sur les lèvres de la jeune maîtresse, puis il s' effaça, laissant place à son expression habituelle: froideur et indifférence. On avait l' impression que sa joie était toujours feinte et seule l' étincelle vivace dans ses yeux rapellait la fougue réelle de son sang.

- Joue ton petit jeu si ça t' amuses, mais je ne me répèterai pas alors tu as intèrêt à avoir imprimer. Passes devant, nous allons entrer.

Nyx désignait une porte munie d' une petite fenêtre grillagée ou l' on accédait par trois marches peu profonde. Le vent faisait onduler sa chevelure couleur de lune sur ses épauleset ses joues, dévoilant pis masquant à tour de rôle les tatouages qui s' étendaient sur un côté de son visage diablement beau.

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Le sourire s'effaça quelque peu du visage de Lizzie, reprenant le même air froid dont lui gratifiait son hôte. Elle s'attendait à un peu plus qu'un simple sourire devant son attitude. Déçue de ne pas pouvoir la mettre en colère, Lizzie ne laissa pourtant rien paraitre sur son visage angélique.

- Joue ton petit jeu si ça t' amuses, mais je ne me répèterai pas alors tu as intèrêt à avoir imprimer. Passes devant, nous allons entrer.

Lizzie ricana:

Tu as peur que je te fasse un coup dans le dos? Allons allons, ne soit-donc pas si peureuse, je ne suis pas méchante au fond, tu n'as pas à avoir peur de moi. Néanmoins, j'approuve ton idée, je passe devant et toi, tu vas me suivre comme un bon petit toutou, j'en suis parfaitement satisfaite...

Sur ces mots, Lizzie s'avança vers la lourde porte de façon élégante. Arrivée devant celle-ci, Lizzie s'assis sur les marches de l'escalier et attendit la dame qui se croyait tout permis, non sans une once de satisfaction dans les yeux, elle attendit que cette dernière la rejoigne.

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[HRP] Désolé mais la scène décrite est impossible: Nyx monte les escaliers, elle ne les descend pas. De plus elle ne se serait jamais approcher suffisament pour que tu puisses la toucher, et encore moins tomber dans un piège aussi évident. Serait -il possible d' éditer ton message?
Si tu t' asseoies sur les marches elle attendra en bas, jusqu' à ce que tu te lèves et avances.
Merci cat

[/HRP]

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[HRP] J'ai modifié mon message, il me semble t'avoir envoyé un MP, si tu ne l'as pas reçu, je suis désolé [/HRP]

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[HRP] J' ai reçu ton message avec un peu de retard, mais c' est parfait cat

[/HRP]

Nyx s' arrêta au bas des marches comme Lizzie s' asseyait, la fixant d' un air interrogateur.

- Tu ne sais pas ouvrir une porte? Entres.

La jeune femme attendit qu' elle s' éxecuta, avec la patience d' un ange. Elle ne bougerait pas tant que la Neïko ne se serait pas remise en route. Un bouton vert semblait commander l' ouverture de la porte, qui n' avait pas de poignée.

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Malgré le ton autoritaire que son interlocutrice avait pris, Lizzie resta là, assise confortablement alors qu'elle regardait la femme aux cheveux blancs dans les yeux, elle répondit calmement à la question de cette dernière, toujours un petit sourire sarcastique aux lèvres:

Je sais ouvrir une porte, merci. Mais celle là est un peu trop sophistiquée pour moi, ça doit coûter cher une porte comme ça, non? Pas que je m'intéresse particulièrement à ton misérable bâtiment mais bon, discuter ça fait passer le temps, tu n'est pas d'accord?
Quoi? Que j'entre? MMmmmmm.... Non...
J'ai plus envie de me lever, je suis bien ici, mais... Si tu veux me porter, ne te gêne pas

Lizzie continuait à sourire en parlant, espérant provoquer un quelconque énervement chez la femme.

Ou alors, ce qu'on peut faire, toi tu rentre, et moi je m'en vais, qu'est-ce que t'en dis? pas mal comme idée, hein?