Chatte en colère

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Lizzie se réveilla, bercée par la douce lumière des rayons du soleil qui venaient lui caresser le visage. Doucement, elle ouvrit les yeux, sortant peu à peu de sa bienveillante torpeur pour revenir à la triste et dure réalité. La première chose qui la frappa fut le bruit incessant des miaulements plaintifs et des suppliques assourdissante qui envahissait la pièce, puis ce fut l'endroit étrange et les barreaux de sa cage qui attirèrent son attention...

Des barreaux ?!

Lizzie se redressa vivement, ce qui eu pour effet de lui faire se cogner la tête contre le haut de la cage où elle était enfermée. Elle tenta de rassembler ses souvenirs tout en examinant la situation. Elle était encore dans sa petite nuisette de la veille, dans cet endroit puant et bruyant, enfermée dans une cage. Elle était placée juste derrière une grand vitrine par laquelle un gosse semblait discuter avec sa mère de façon implorante tout en la pointant du doigt, elle détourna le regard. Ca y est, elle se souvenait de la nuit dernière: l'agression, la seringue, l'inconscience...

Soudainement prise d'une rage hors norme, Lizzie sentit son sang bouillir dans ses veines alors qu'elle commençait à crier à Tue-tête:

JE SUIS LIZZIE DU LAC ! OUI, PARFAITEMENT !!! FILLE UNIQUE DE L'UN DES MEMBRES DE LA PLUS HAUTE NOBLESSE !!
LAISSEZ- MOI SORTIR, BANDE DE CHACALS DEGENERES, OUVREZ !!!
OUVREZ!!!! OU JE VOUS LE FERAI PAYER AU CENTUPLE!

Tout en jurant, promettant mille morts aux esclavagistes qui l'avaient enfermée, Lizzie secouait frénétiquement sa cage en s'agrippant aux barreaux, elle tenta même de l'ouvrir en donnant de grands coups d'épaule, ce qui eu pour effet, outre de lui faire très mal, de faire bouger la cage de quelques centimètres. Lizzie passa finalement ses bras entre les barreaux et essaya d'attraper, de griffer, de mutiler des passants, tout en leur décochant un regard furieux et destructeur...

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Nyx avait garé le fourgon du centre de dressage devant la porte de l' animalerie et elle était entrée, chassant d' un signe de la main les vendeurs qui se pressèrent vers elle. Elle ne les voulait pas dans ces pattes, se collant dans un coin de la boutique tout en restant silencieuse. On percevait des miaulements, des feulements de colère...

Elle commença un tour des cages, ses yeux dorés jaugeant instanténément ceux qui s' y trouvait. Soumis.. soumis... récalcitrant... dépressif...
Ceux qui se montrait soumis avait le droit à un caresse sur la tête à travers les barreaux, accompagnée d' un sourire fantomatique mais sincère. Ceux qui simulaient étaient ignorer, n' ayant pas la chance de pouvoir tneter de la griffer. Elle arriva enfin à hauteur d' une cage dont dépassait deux pattes toutes griffes dehors, cherchant à happer les passants. Nyx avait entendu le petit discours de la Neïko qui se trouvait là et l' avait trouvé profondément pathétique. Une Neïko qui se prenait pour un maître... pitoyable. Reculant suffisament pour ne pas être à portée, elle se planta en face, plantant son regard de fauve dans celui du véritable animal qui fulait derrière les barreaux. Son expression était neutre, mais elle se prit à la détailler, guettant sa réaction tout en glissant une mêche de cheveux derrière son oreille. En retombant sa main frola sa gorge et elle frotta distraitement la saignée de son cou, comme si quelque chose la gênait ou l' avait piqué.

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Après de longues minutes à cracher sa haine au travers de sa prison, Lizzie finit par se calmer lentement, respirant profondément pour réfléchir plus posément à la situation. Sa rage n'en était pas moins brûlante, mais elle se remémora l'éducation de ses parents.

Une fille noble comme moi ne peut pas se donner en spectacle comme cela devant tous ces gens.

Alors qu'elle se calmait peu à peu elle vit une paire de chaussures, plantées devant elle à bonne distance pour ne pas se faire griffer lorsqu'elle était enragée. Lizzie remonta son regard vers cette personne dérangeante et planta son regard haineux dans le sien, ne cachant nullement son dégoût.
Elle avait pour habitude qu'on baisse le regard à son passage, mais pas elle, ce qui ne manqua pas d'indigner un peu plus Lizzie...

Quoi? Tu veux ma photo?

Lizzie cracha ces mots avec toute la colère qui s'était accumulée en elle. Cette question n'avait évidemment pas pour but de recevoir une réponse, mais plutôt de déstabiliser l'inconnue dans le but de remporter la joutte visuelle.

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La Neïko ne semblait pas encore l' avoir remarquer, pestant et enrageant comme elle le faisait. Il lui fallut attendre qu' elle se calma un peu pour que celle ci remarque sa présence en face d' elle, son regard remontant depuis ses chaussures jusqu' à son visage. Elle bouillait de colère et de haine, mue par un profond dégoût et ses yeux exprimaient cela mieux que des mots. Pourtant Nyx ne cilla même pas, se contentant de sourire légèrement avec un air satisfait qui ne manquerait pas de faire hérisser tout les poils de la petite derrière ses barreaux.

Celle ci lui cracha des paroles furieuses dans le but de la provoquer ou de lui faire baisser la tête mais la jeune maîtresse n' était pas du genre à se laisser impressioner, surtout pas par ça. Son sourire s' élargit encore, maintenant franchement amusée. D' un claquement de doigt elle convoqua un vendeur, ne prenant pas la peine de répondre à la Neïko mais ne coupant pas un instant le contact visuel.
Le regard doré de Nyx avait quelque chose de féroce, la marque du prédateur...

- Je crois qu' il y a une erreur sur la fiche...

Le vendeur y jeta un coup d' oeil, ne comprenant pas ce que voulait dire la jeune femme. Par contre il la connaissait de r"éputation et il savait qu' il fallait lui plaire à tout prix pour qu' elle accepta de travailler avec la boutique.

- Mademoiselle Fersen, je ne pense pas, tout est dit...
- Ce n' est pas ce qui est dit qui me gêne... Il est évident qu' elle est encore trop sauvage pour pouvoir remplir correctement sa fonction et son insolence n' aidera pas. Personnelement cela ne me dérange nullement, j' ai l' habitude, mais bon d' autres clients pourraient ne pas le voir du même oeil.

Le ton de la jeune femme bien que chaleureux avait un certaine inflexion qui ne laissait aucun doute sur ce qu' elle pensait. Le vendeur blêmit, heureux soudain de ne pas devoir lui faire face. Il se mit à bredouiller, nerveux.

- Elle vient tout juste d' arriver et elle est en excellente santé, plutôt jolie et elle a reçu une éducation poussée...

Toujours le regard rivé sur celui de la Neïko Nyx le fit taire d' un simple signe de la main. Ses longs ongles lui donnait aussi quelque chose de félin, comme la couleur de ses iris. Déglutissant péniblement l' homme reprit, geignard.

- Je suis sûr que nous parviendrons à vous satisfaire, je vais m' arranger avec le patron...
- J' y compte bien. En attendant qu' on me la prépare, et interdiction de l' âbimer.

Le marchand disparut aussi vite que la politesse le permettait, faisant venir plusieurs hommes qui ouvrirent le cage et en bloquèrent l' issue de leurs larges épaules. Dans leurs mains des tasers lançaient des arcs électriques, dissuadant n' importe qu' elle créature saine d' esprit de leur chercher des noises. Nyx se décida à bouger lorsuqe les hommes s' interposèrent entre elle et la femme chat, rompant le contact. Les brutes ne laissèrent aucune chance à Lizzie, la saisissant à bras le corps malgré ses protestations virulentes et ses coups de griffes, passant un collier de métal autour de son cou, des menottes de poignets et de chevilles toutes reliées par une chaîne: si elle tentait de faire un mouvement trop ample, elle s' étranglerait ou se ferait tomber. Ainsi harnachée il la menèrent à l' entrée de la boutique, apteintant le temps voulu jusqu' à ce que sa nouvelle propriétaire n' apparaisse. Celle ci ne tarda pas, visiblement satisfaite mais avec toujours une retenue dans son attitude.

- Et bien messieurs, vous avez mis le paquet... Elle va faire autant de bruit que la voiture d' un couple de mariés auquel on a accroché une guirlande de boîtes de conserves. Enfin bon, mettez là à l' arrière du fourgon.

La jeune femme monta à l' avant, les laissant faire leur travail. Dès que les portes se refermèrent, elle démarra, embarquant son acquisition chez elle en lui jetant de petits coups d' oeil dans le rétro...

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Lizzie enrageait, fulminait de rage: comment osait-elle soutenir son regard ainsi? Elle se moquait d'elle, Lizzie le sentait, mais, enfermée dans cette maudite cage, la neiko savait qu'elle ne pourrait rien faire contre cette bouseuse qui la regardait de haut, et toujours ce sourire ironique...

La femme claqua des doigts et signifia son désir de l'acheter, elle.
Un moment, elle sentit la jubilation l'envahir: on allait ouvrir la cage et elle pourrait s'enfuir, laissant derrière elle tous ces pouilleux qui ne méritaient même pas de lui lécher les pieds. Elle entendit le cliquetis de la cage qui s'ouvrait et y vit sa chance. Tentant de se ruer dehors, elle se fit arrêter par les épaules des deux malabards qui tenaient un instrument plutôt bizarre entre les mains.

Elle sentit tout d'un coup un petit choc électrique provoquant en elle une douleur immense, qui la fit reculer au fond de sa prison. Tremblant encore du choc qu'elle avait reçu, elle sentit quatre mains fermes l'attraper et tenter de lui passer un collier en fer autour du coup.

Non mais quoi encore? tu veux pas que je sois ton chien, si? pensa-t-elle

Elle se débattit vivement, protestant comme une furie poru qu'on la laisse tranquille, mais les gens qui la tenaient étaient bien trop costaud pour elle et elle finit enchainée de la tête aux pieds, lui rendant impossible une quelconque retraite. Ils l'emmenèrent ensuite au fourgon de la femme et attendirent là qu'elle daigne les rejoindre. elle s'offrit quand même un petit plaisir en mordant jusqu'à sang le bras droit d'un de ses tortionnaires qui voulut la frapper.

Tu as entendu la dame? on ne m'abîme pas gros balourd !

C'est avec un sourire satisfait qu'elle vit le colosse baisser sa main, ne préférant manifestement pas se frotter à sa "maîtresse".
Cette dernière sortit enfin du magasin et Lizzie fut jettée dans le fourgon sans aucune douceur. Quelqu'un ferma la porte à clef, et Lizzie entendit le véhicule démarrer. Elle resta assise sans bouger, préférant économiser ses forces pour le moment où elle pourrait s'échapper, sachant que la conductrice la surveillait de près...

Le voyage sembla durer une éternité pour Lizzie avant que le fourgon ne s'arrête finalement. Il fallut encore plusieurs minutes avant que les portes de sa prison ne se rouvrent vers son destin...

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[HRP] La suite au centre de dressage[/HRP]