Arrivée maussade...

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Alya était encore chez la femme de son ancien maître. Celle ci lui avait dit de la rejoindre dans le salon. Elle s'approcha de la jeune femme et posa sa main sur sa joue.

Femme : C'est tellement dommage... Je te considérait comme ma fille. Mais ce qui c'est passé, ne peut être oublié...

La sonnette retentit et par habitude Alya allait ouvrir la porte mais la femme la retint par le bras. Deux minutes plus tard un homme plutôt âgé apparut. Il tenait des chaînes dans la main ainsi qu'un collier en cuir. Il parla quelques instants avec son ancienne maîtresse, et s'approcha de Alya.

Il souleva son menton et commença à la contempler sous toutes les coutures. Au bout de cinq minute il lui mit le collier autour du cou et fixa la chaîne fermement à son cou. Alya ne comprit pas vraiment ce qui se passait mais ne dit rien, ayant par habitude de ne jamais contredire qui que ce soit. L'homme tira doucement sur la chaîne faisant signe à Alya de le suivre. Elle regarda tristement en direction de l'épouse de son ancien maître, mais celle ci semblait pleurer et n'osait pas regarder la jeune femme enchainée.

L'homme la fit montée dans un camion et au bout d'une heure, il l'emmena dans une boutique ou elle put voir tout un tas de ses semblables enchainés derrière des barreaux. L'homme lui ouvrit une porte et la fit entrer doucement. Un banc s'y trouvait et elle s'installa sans lever les yeux.

Au bout d'un moment elle leva les yeux et fut horrifiée. Elle était à son tour derrière les barreaux, avec un panneau où elle pouvait lire : A vendre.
Elle se mit légèrement en se cachant le visage à pleurer. Elle remarqua tout un tas de gens certains plus riches que les autres qui passaient devant les cellules en détaillant chaque être comme si il s'agissait d'animaux.

Mais elle savait que pour elle se serait très dure de trouver un nouveau maître. Elle ressemblait trop à une jeune femme riche perdue dans une vitrine. Elle ressemblait à une intrus parmi tous ses pauvres gens enchainés. Alya avait eu une enfance et une éducation formidable et lorsqu'elle voyait les gens, elle compris que pour la plupart leur vie n'avait été que souffrance. Elle s'estimait chanceuse, même si elle se trouvait derrière cette vitre, mais espérait que la chance ne la quitterait pas. Même si son maître avait abusé d'elle sexuellement, il lui avait offert une vie paisible et agréable.

*Espérons que cela continuera ainsi...*

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Azatoth entra dans le long corridor lugubre parsemé de portes à barreaux. L’atmosphère était lourde, plusieurs personnes foudroyant du regard les esclaves qui pourraient éventuellement les intéresser, et évitant ceux qui ne présentaient aucun intérêt. A sa suite venaient deux hommes en costume noir, assez musclés en apparence, qui étaient ses gardes du corps. Contrairement à eux Azatoth était vêtu de son habit léger fait dans une soie fine de couleur noire et argent et brodée d’or, dessinant un grand V qui laisse apercevoir une partie du torse, l’ensemble rappelant un Kimono mais fait pour paraître en public, sa chevelure blonde et ondulée retombant en cascade par dessus. Aux pieds il avait les sandales de bois traditionnelles de sa famille, ce qui avec le Kimono lui donnait un aspect d’origine asiatique alors qu’il ne l’était absolument pas, il trouvait simplement ces vêtements élégants et confortables, dignes de son rang en quelque sorte.

Il avança dans le couloir, un son mate se faisait entendre à chacun de ses pas, dû au contact du bois des sandales sur le sol. Son esprit était concentré sur une seule chose, trouver une esclave, jeune et jolie, pour remplacer l'infortunée qu'il a mis à l'ombre. Son regard passa de cellule en cellule, à chaque fois qu'il passait devant l'une d'elle, il s'énervait plus, ne trouvant pas l'objet de ses désirs. Il allait repartir quand il croisa dans l'une des dernières cages une silhouette à sa convenance. Il s'arrêta net et une étincelle illumina ses yeux, il eut également un petit sourire en coin qui signifiait souvent qu'il était satisfait. Il s'approcha des barreaux et contempla la jeune femme de haut en bas, ne laissant aucun détail échapper à son regard.

*Tiens, tiens, tiens, mais qu'avons nous là !! Cette jeune fille est sublime je suis sûr qu'elle fera l'affaire. Parfait, il ne me reste plus qu'à trouver un hybride et un neïko mais j'ai encore le temps de voir pour ceux là.*

Azatoth leva sa main droite à hauteur de son visage et il claqua des doigts. L'un des deux sbires alla alors chercher le tenancier pour négocier un prix pendant qu'Azatoth restait là avec sa future possession. En la regardant il avait ce regard inexpressif, du moins pas totalement inexpressif mais qui ne permettait pas de savoir si c'était un regard amical ou un regard de haine. Il remit une mèche de cheveux en place d'un geste désinvolte et rompant le silence qui régnait, il prit la parole en premier :

"Approche toi et dis moi qui tu es, et qui était ton ancien maître si tu en avais un ? "

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Alya était assise désespérée à l'idée de sortir de ce taudis un jour. Elle qui avait l'habitude des endroits somptueux et chics, se trouvait vraiment mal, dans cette poussière et cette légère pénombre. Elle repassait sa vie dans sa tête se demandant ce qu'elle aurait bien put faire pour que son maître ne change pas d'attitude vis à vis d'elle. Elle finit par avoir un mal de crâne à force de réfléchir, puis finalement se dit que tout ce qui était arrivé devait être écrit.

Elle soupira tout en se recoiffant lorsqu'elle remarqua un nouveau venu dans la boutique. Au premier regard, elle le trouva fort séduisant, mais elle ne s'attarda guère à cet impression. Elle n'était jamais tombée sur le charme de qui que ce soit depuis le jour où son maître avait posé ses mains sur elle. Au contraire, même si elle ne le disait pas, ou même si elle ne le montrait pas, elle éprouvait un profond mépris pour la gente masculine.

Alors qu'Alya était perdue dans ses pensées, elle ne remarqua pas tout de suite que l'homme en question, entouré de deux gros malabars, c'était arrêté devant elle. Elle lisait sur ses lèvres un sourire satisfait ce qui la fit légèrement frissonée. Il claqua des doigts et l'un de ses sbires s'en allait. Il lui adressa la parole et lui demanda qui elle était, et qui était son ancien maître. Elle hésita un moment et timidement elle se rapprocha, tout en baissant les yeux.

-Je me nomme Alya Bakiro, monsieur... Mon maître était feu Sir Alohrk... Il est décédé il y a peu...

Elle ne releva pas la tête et n'ajouta rien de plus. Alya n'était pas du genre à parler beaucoup. Du moins elle ne parlait que lorsqu'on lui demandait de le faire. Qualité ou défaut ? Ceci avait le don d'exaspérer, la femme de son ancien maître, mais ce dernier lui appréciait. Il pouvait abuser d'elle sans qu'elle ne le bassine de parole dites pour rien.

Alya tenta un regard furtif vers le blond. Mais lorsqu'elle s'apperçut qu'il la regardait toujours, elle rebaisa la tête en rougissant légèrement. Elle entendit les pas du tenancier arriver, puis elle s'éloigna de nouveau légèrement des barreau.

Tenancier : Oh c'est un très bon choix, monsieur, je n'ai aucun esclave ici, qui soit plus obéissant qu'elle !

Le tenancier offrit un grand sourire au blond, dévoilant des dents qui n'avaient surement jamais vue, ni dentiste, ni brosse à dents.

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Azatoth fut en pleine réfléxion pendant quelques secondes, histoire de savoir si il connaissait l'ancien maître de l'esclave devant lui, mais le nom ne lui rappela rien. Il continua alors à l'observer en attendant que le tenancier arrive, il fut amusé quand elle baissa la tête et commençait à rougir. Elle avait l'air très docile, et elle parlait peu. Ce dernier point le mis un peu en rogne car même si il apréciait le silence, il n'aimait pas que les réponses soient brèves, surtout dans ce genre de cas, il aimait les détails. Mais il se calma car il aurait tout le temps de mettre cette esclave au pas plus tard.

Le tenancier arriva enfin, tout sourire, les dent jaunes et à moitié pourries. Lorsque celui-ci annonça qu'elle était la plus gentille, il n'en cru pas un mot, c'était la même phrase qu'il devait sortir pour tout les esclaves, elle n'avait donc aucune valeur de garantie pour lui. Azatoth detourna le regard de Alya pour regarder le tenancier en face avant de lui demander :

" Combien pour celle-ci ? "
" C'est une perle rare monsieur, son prix sera sans doute élévé, mais j'attends votre offre en priorité comme il se doit. "

Azatoth était éxaspéré par l'atitude du tenancier mais il n'en laissa rien paraître. Il voulait faire noble alors qu'il n'était rien de plus qu'un rebut de la société, ne valant pas plus que les esclaves tournant en rond dans leur cage. Il mis sa main a l'interieur de son Kimono et en sortit un petit calepin ou il nota un chiffre, il montra alors ce chiffreau tenancier qui écarquilla les yeux. Un large sourire se fendant sur son visage, laissant une nouvelle fois apparaître sa machoir dans un état à la limite de la putréfaction.

" C'est exactement son prix monsieur, elle est à vous, je vous ouvre la cage de suite !! "

Azatoth le foudroya du regard quand il pronnonça les premières paroles, le tenancier fit alors disparaître son sourire comprenant que si il l'ouvrait encore une fois, il risquait un peu plus qu'une simple réprimende. Il se contenta d'ouvrir la cage et de repartir voir d'autres clients. Azatoth enverrai un coursier avec le montant inscrit sur la feuille un peu plus tard dans la journée.
Il refixa alors toute son attention sur sa possession. Il passa la main à travers les barreaux et prit le visage d'Alya doucement par le menton pour qu'elle le regarde dans les yeux. Son visage ne marquait ni amitié ni animosité mais un subtil mélange des deux, néanmoins il resta doux et polit dans ces manières. Puis il lui dit simplement mais clairement ce qui allait se passer.

" Petit papillion, je n'ai pas envie de te mettre en laisse, alors on va faire un marché. Tu m'obeis et tu restes sagement près de moi et tout se passera bien, si tu tentes de t'enfuir, ces deux messieurs derrière moi on reçut l'ordre de t'abattre sur le champs. On est d'accord ? "

Sa voix était calme et presque mielleuse mais on sentait qu'il ne plaisentait pas et qu'il ferait ce qu'il venait de dire sans état d'âme.

" Au fait, mon nom est Azatoth LordVencard, je t'autorise à m'appeler maître ou monsieur en publique voir même Azatoth si je suis de bonne humeur, mais n'utilisejamais mon diminutif Aza en publique ou tu subiras un châtiment en échange. En revanche je le tolère à la maison. "

Comme avant il était calme et son regard en disait long sur la véracité de ses paroles.

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Alya assista à l'échange entre le tenancier et le blond, à contre coeur. Elle n'aimait pas vraiment qu'on parle d'elle comme une simple marchandise, malgré qu'elle savait qu'elle n'était rien d'autre pour les riches. Elle préféra toutefois tourner le tête, lorsqu'ils se mirent à parler d'argent. Combien pouvait bien compté la vie d'un être humain pour un autre être humain ? Elle ne savait pas, et pour dire vrai, n'avait pas vraiment envie de le savoir.

Au bout de quelques instants, le tenancier ouvrit la porte de sa cellule et Alya recula doucement. Elle vit celui ci s'en aller vers d'autres gens qui venaient eux aussi trouver un esclave à faire souffrir, ou peut être, avec beaucoup de chance à sauver. Alya se mit à trembler légèrement lorsqu'elle se rendit finalement compte que le blond l'avait bel et bien acheté.

Elle n'avait pas relevé la tête, c'était une chose que son ancien maître lui avait appris : ne jamais regarder dans les yeux quelqu'un qui lui était supérieur. Elle n'avait jamais désobéit et elle n'allait pas commencer aujourd'hui. Pourtant, elle ne sut pourquoi mais ce nouveau maître, l'effrayait beaucoup moins que l'ancien. Mais Alya avait horreur de la violence et préférait éviter à tout prix de lui donner excuse pour être violent avec elle.

Il la prit par le menton, l'obligeant à le regarder dans les yeux, pourtant celle ci évita à tout prix de le regarder, tant bien que mal. Son visage n'exprimait rien et elle ne savait pas si ses intentions avec elle, étaient bonnes ou mauvaises. Il lui donna un drôle de surnom, qui se voulait peut être sympathique, mais Alya, elle le voyait 'un mauvais oeil. Il la prévint de ce qui arriverait si elle tentait de s'enfuir.

-M'enfuir ? Pour aller où ? Ca ne risquera pas d'arrivée... Je vous suivrez n'ayez craintes...

Il se préseneta et lui fit tout un tas de recommandation sur la manière dont elle devait l'appeler en public, ou bien chez lui. Mais Alya savait déjà comment elle l'appelerais. Elle l'appelerais comme elle appelait son ancien maître. Jamais elle n'avait eue de familiarité avec ses maîtres surtout depuis qu'elle appris qui elle était réellement.

-Monsieur ou Maître me suffisent amplement... répondit elle, toujours aussi calmement et poliement que la première fois où elle lui avait adressée la parole.

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Azatoth remarqua le comportement soumis de Alya quand celle-ci n'osait pas le regarder en face. Il y était habitué de par les esclaves de son père mais s'étonnait toujours de se comportement, pour lui le fait de regarder quelqu'un n'avait pas franchement d'incidence mais telle était souvent la loi des esclaves, ne jamais poser les yeux sur leur maître ou un autre. Puis il se rendit compte que esclave ou pas c'était une femme et il devait la traiter avec un minimum de descence, dumoins en publique. Il se tourna vers son garde et lui enleva sa veste avant de la passer sur les épaules d'Alya. Le garde n'avait rien dit comme il le devait lui aussi, son travail était de le proteger pas de discuter ses intentions. Azatoth ouvrit alors en grand la porte de la cellule, celle-ci emit un petit grincement comme les vieux cachot de prisons, encore une des choses sordide de cet endroit infâme.

" Bien, je te fais confiance, nous allons nous rendre dans la boutique de vêtement pour refaire ta garde de robe, je suppose que tu n'as que cela sur toi. Ton maître ne t'as rien laissé je suppose ? "

Il commença à marcher devant suivit de Alya et ensuite de ses deux gardes du corps. Ses pas raisonnant toujours dans le couloir lugubre du marché aux esclaves. Ils arrivèrent tous enfin dans l'entrée du bâtiment, l'air était meilleur et la décoration aussi, rien à voir avec les cages dans le couloir plus loin. Azatoh allait ouvrir la porte quand il s'arrêta et se retourna vers Alya. Elle avait une drôle d'allure à la lumière avec la veste sur les épaules. Il savait que ce n'était pas de froid qu'elle tremblait mais de peur, son acien maître avait du la brutalisé sans doute, peut être même l'avoir violé. Il secoua la tête en la voyant, une si belle fille pour un rang si inférieur... Puis il se reprit et lui demanda :

" Quels étaient les principaux souhaits et éxigeance de ton ancien maître ? Il devait bien t'avoir appris certaine habitude, je veux savoir lesquels ! C'est dans ton interêt alors n'oublie rien, sinon je risque peux être de commetre une erreur. "

Puis il se dégagea de la porte d'entré et s'installa sur un des haut tabouret près du comptoir de payement en attendant la réponse d'Alya. Plus il l'a regardait, plus il estimait que finalement le pris en valait bien la récompense. Une esclave docile, très belle, qui sait retenir sa langue et qui ne fait pas de manières.

* Je pense que si je l'installe dans l'aile Ouest elle y sera très bien, d'ailleurs c'est la que les aménagement pour les esclaves ont été prévut. J'espere que ce qu'elle sait faire correspondra à ce que je recherche, pour l'instant c'est surtout son physique qui à joué en sa faveur avec ses quelques qualités premières. Allez petit papillion donne moi raison. *

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Alya n'aimait pas vraiment la façon dont son nouveau maître la regardait, mais avait elle réellement le choix ? Non, alors elle préférait restée impassible et maudit le jour où son ancien maître trouva la mort. Car il abusait peut être d'elle, mais il avait beaucoup d'affection pour elle, et lui avait offert une enfance que n'importe quels esclaves auraient rêvés.

Elle observa son maître prendre la veste de son malabars et la posa sur ses épaules. Certes elle avait froid, mais la veste était tellement grande pour elle, que l'on aurait put croire qu'elle était enveloppée dans une couverture. Elle suivit Azatoth et se sentit quelque peu mal à l'aise, ainsi entourée. Elle tremblait légèrement se demandant où elle allait bien pouvoir tombée. Mais soumise comme elle était rien de mal ne pouvait lui arriver, enfin elle l'espérait.

Azatoth lui parla de se rendre dans une boutique de vêtements afin de lui faire une nouvelle garde robe. Cela arrangeait bien Alya, car même si la robe qua sa maîtresse lui avait laissé était chic, elle se faisait vieille. Pourtant elle lui avait dit de prendre toutes ses affaires, mais Alya avait refusée, estimant qu'ils avaient déjà tant fait pour elle.

-Sa femme m'a laissée mes anciens vêtements, c'est moi qui les ai refusés...

Pourquoi mentirait elle ? Elle avait beaucoup d'estime pour ses anciens maîtres et en aucun cas elle ne voulait salir la réputation de celui ci et de son épouse. Elle comprenait parfaitement que cette dernière ne veuille pas la garder, et en aucun cas Alya ne lui en voulait.

Azatoth, posa une question qui troubla quelque peu la jeune esclave. Les exigences de son maître ? Elle ne savait pas trop, lui voulait de la chair fraîche et prenait chez Alya tout ce que sa femme lui refusait. Sa maîtresse elle avait fait de Alya une ménagère qui s'occupait de la maison, avec les autres esclaves. Elle hésita longuement car elle ne savait pas trop quoi répondre. Elle prit une petite inspiration et mesura chacun de ses mots.

-Mon maître... voulait ce que sa femme lui refusait... Mais hormis cela, il était très gentil avec moi, et m'a offert une éducation, jusqu'à ce que je soit en âge de... de... remplir mes fonctions d'esclave... Sa femme, elle, m'a apprise à tenir convenablement une maison... A dire vrai je pense que je suis... apte à tous... je crois...

Alya avait parlée assez longuement, et en était elle même étonnée. Mais elle pensait que tout ce qu'elle avait dit était très important, et que cela répondait à la question de son nouveau maître. Elle baissa à nouveau la tête et attendit sagement la réaction de Azatoth.

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Azatoth resta songeur un moment. Elle était donc une esclave sexuelle doublé d'une femme d'interieur. Elle savait se tenir et avait apparement eu pas mal de luxe dans sa vie, ce qui confirmé donc son choix et le prix qu'il avait payé. Il se leva d'un bond du tabouret et se dirigea d'un pas sûr vers la porte et l'ouvrit avant même que l'esclave ne puisse réagir. Dehors attendait la voiture d'Azatoth, une berline noir avec les vitres teintées, et chauffeur, devant eux une autre voiture attendait c'était celle des gardes, elle était plus banalisé et passe partout de type 4x4. Azatoth se dirigea vers la portière de sa voiture, celle ci s'ouvrit toute seule quand le chauffeur appuya sur l'un des boutons à côté du tableau de bord du véhicule. L'interieur était en cuir couleur bège et entre les siège du milieu on pouvait voir un minibar, de quoi rangé une bouteille et deux verres. Azatoth se mit à côté de la portière et regarda vers Alya en souriant, première manifestation d'émotion apparaisant sur son visage depuis le début de leur entrevue.

" Si mon petit papillion veux bien se donner la peine de monter, une boutique de vêtement de luxe nous attends, puis après nous irons t'installer au manoir, et voir ce qu'il te faut encore pour tes propres besoin. "

Azatoth laissa entrer la jeune fille et rentra à son tour dans la voiture, la porte se referma automatiquement après que celui ci soit rentré. Puis une vitre opaque se baissa et l'on pu apercevoir le chauffeur, un vieux moustachu qui avait sans doute fait chauffeur toute sa vie, peut être même tout le temps au service des LordVencard mais là ce n'était qu'une supposition.

Chauffeur : " Ou monsieur veux t'il aller ? "
" Amenez nous au The silk tisserande , le chemin le plus direct s'il vous plaît "
Chauffeur : " Bien monsieur "

Le chauffeur remonta la vitre et démarra la voiture et attendit que celle de devant ouvre la marche. Puis il s'engagea à sa suite, ils parcoururent la ville pour se rendre à la boutique, et y faire les achats nécessaire à Alya. Pendant le trajet Azatoth parla à Alya :

" Tu as bien répondu tout à l'heure, apperement ton ancien maître avait prit soins de toi même si tu étais son jouet sexuel. Ne t'en fais pas pour tes anciennes habitudes elles te serviront chez moi aussi, mais il faudra que tu t'habitues à une choses, les domestiques de maison son payés mais on une importance moindre que la tienne, ceux que je vais te présenter tout à l'heure seront à ton service, notre famille à toujours prit soins de ses esclaves si ce n'est pas vraiment le bon mot. "

La boutique The silk tisserande